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Influences jazzmen

Aquarelles sur papier © RipoDesign
  • Tal Farlow

    (1921-1998)
    Sa virtuosité ouvre la route à une école d'improvisateurs à l'attaque dure et agressive, et porte la guitare loin de la douce sonorité du cool jazz. C'est le meilleur représentant du style hard bop.
  • Wes Montgomery

    (1923-1968)
    La technique de jeu de Wes Montgomery se distingue de celle des autres guitaristes de jazz par l'usage du pouce de la main droite en lieu et place du médiator. Selon la légende, il aurait appris et développé cette technique pour ne pas gêner sa femme et ses voisins qui se plaignaient du bruit. Plus précisément, sa femme se plaignait essentiellement du fait qu'il puisse réveiller les enfants. Ce qui a eu pour conséquence qu'il mette au point une technique au toucher d'une légèreté rarement, voire jamais, égalée. Il utilisait son pouce avec une rapidité surprenante, et frottait les cordes dans les deux sens : de haut en bas et aussi de bas en haut. Il en ressort un style unique et facilement reconnaissable.
  • Barney Kessel

    (1923-2004)
    Catalogué un peu hâtivement comme étant un guitariste bebop, Barney Kessel est capable de s’adapter à tous les styles. On peut l’entendre avec des musiciens aussi différents que Louis Armstrong, Nat King Cole, Coleman Hawkins, Roy Eldridge, Lionel Hampton, Ben Webster, Woody Herman, George Benson et même Ornette Coleman. Il est aussi un exceptionnel accompagnateur de chanteuses et on a pu l’entendre aux côtés de Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, Anita O'Day et Julie London (c’est lui qui tient la guitare sur le tube de cette dernière « Cry me a river »).
  • Joe Pass

    (1929-1994)
    Joe Pass joue essentiellement en fingerpicking avec un usage occasionnel du médiator. Son jeu solo, assez pianistique, combine une basse marquée jouée avec le pouce, des accords qui posent la structure harmonique et des passages cordes à cordes qui complètent l'improvisation. Son jeu de guitare est inimitable et virtuose. Il est capable de jouer en solo des morceaux bop complexes et rapides, tels que Cherokee ou How High the Moon. Il organise souvent ses morceaux en parties douces et mélancoliques, avec un rythme peu marqué, auxquelles succèdent des parties plus rythmées dont la basse marque les temps.
  • Jim Hall

    (1930-2013)
    Jim Hall affectionne tout particulièrement les duos, qui ont fait sa renommée au travers des albums enregistrés avec Bill Evans en 1962 et 1966 (Undercurrent et Intermodulation) ou Ron Carter en 1972 (Alone Together). Ayant acquis une solide réputation, Jim Hall a ensuite poursuivi sa carrière en tant que leader, accompagné par les plus grands noms du jazz. Il incorpore souvent dans ses formations de jeunes musiciens prometteurs, comme Geoffrey Keezer. Son style n'a cessé d'évoluer, laissant transparaître à la fois sa grande connaissance de la composition classique et son goût pour la musique moderne. Ses derniers albums sont ainsi très expérimentaux, que les œuvres soient originales ou issues du répertoire des standards.
  • Kenny Burel

    (1931…)
    Le jeu de Kenny Burrell se caractérise par sa fluidité, sa maîtrise de l'harmonie et le renouveau du blues pour l'incorporer dans le jazz moderne.