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L'album ultime

Jean-Louis a toujours été un musicien de live, aimant par-dessus tout partager ces moments musicaux avec des amis et invités. Il n'existait jusqu’alors que quelques enregistrements réalisés pendant les concerts, par prise en sortie de table de mixage. Jean-Louis, entouré de ses amis musiciens, décide donc en juin 2017 de se lancer dans un projet d’album de fin de carrière réalisé en studio. Le choix des thèmes et des arrangements est confié à José Ruggeri ; la prise de son et le mixage à Éric Sempé. C'est une première pour Jean-Louis qui n’avait jamais enregistré au clic avec un casque sur les oreilles.

Après trois mois de préparation les premières séances d’enregistrement débutent au Studio JR Music à Berre-les-Alpes. En deux journées les captations de la contrebasse et de la batterie y sont réalisées. Les deux guitares et le bandonéon sont enregistrés au Studio ER Production à Montaleigne pendant une semaine. Les prises de son pour le saxophone baryton seront réalisées au Studio Marylin à Cagnes-sur-Mer.
Achevé fin 2017 l’album "Just In Time" est plus qu'un simple album studio, c'est la consécration d'une vie à la guitare.

Cinq décennies au service de la Musique et du Jazz

Ce sont trois amis bien présents qui l'ont aidé à réaliser ce disque qui en quelque sorte parachève cinq décennies passées au service de la Musique en général et du Jazz en particulier. Cet album n’aurait pas été possible sans le support indéfectible et la compétence éclairée de :
- Eric Sempé (guitares, prise de son, mixage et masterisation) ;
- José Ruggeri (batterie, sax baryton, bandonéon et arrangements) ;
- Marc Peillon (contrebasse).
Ces trois grands musiciens de jazz, en l'accompagnant, lui ont permis de réaliser cet ultime rêve que de faire un disque en studio.
JLB - Aquarelle sur papier © RipoDesign d'après photo Poulpy

« Je pense qu'il est plus facile de jouer vite que de construire quelque chose sur un tempo lent ! »

Thelonious Monk
"D'aucuns disent que les vrais amis sont comme les anges et que l'on n’a pas besoin de les voir pour sentir leur présence. En faisant ce disque, je n’ai pas cessé de penser à tous ceux qui m’ont aidé à développer mes envies de jazz au fil des décennies, de Léo Lorent à Marcel Bianchi et Tony Petrucciani, en passant par Jacques Lautier, Jack Sewing ou Robert Ivaldi. J'ai une dette toute particulière envers celui que j’appelle mon Maître, Raymond Perriguey, disparu en 1999 et qui en 1972 m’a définitivement détourné de la variété et du rock pour me faire jouer de la guitare jazz. Outre les bases de mon vocabulaire musical, Raymond a eu l’élégance de m'offrir également en héritage sa Gibson L-7C de 1948 avant de fermer son parapluie".

Jen-Louis Bouyssou
"On dit qu’un bon musicien joue comme il est dans la vie. Je peux dire que JLB fait partie de cette catégorie. Doux, calme, partageur, il ne parle jamais pour ne rien dire. Tout cela transparaît sur sa guitare, dans son jeu et dans sa sonorité, ses notes et sa conception de la musique.
Autodidacte de nature, il a toujours fui les chemins des concepts théoriques préférant les pas de coté. C’est une attitude qui mène souvent à une impasse, mais JLB a su transcender cette difficulté et au grand dam des travailleurs acharnés dont je fais partie a su trouver son style et faire transparaître son âme dans sa musique."

Éric Sempé
"Il y a des personnes qui inspirent, donnent un élan, initient… Jean-Louis Bouyssou a eu pour moi ce rôle. Je l’ai rencontré au tout début de ma carrière de musicien et faisais alors partie du JLB Big Band qu’il dirigeait. Il n’a cessé de m’encourager durant cette période d’une décade passée à jouer ensemble… Sa bonne humeur et son plaisir à jouer ont toujours créé un parfum de liberté et de convivialité au sein de l’orchestre malgré la rigueur qu’oblige une grande formation. J’appréciais son jeu de guitare, fluide et raffiné, dans la pure tradition du jazz…
Jean-Louis m’a initié également à l’organisation de spectacle, si bien que j’ai donné naissance à Pepita Musiques et Cultures, structure associative, avec laquelle j’ai pu déployer le jazz dans notre région et créer festivals et concerts.
Cette complicité est toujours d’actualité : j’écoutais dernièrement une belle version de "Sweet Sue, Just You" enregistrée en duo, ou bien celle de "Just In Time" enregistrée en 2017 avec nos amis José Ruggeri et Éric Sempé.
Vous comprendrez que j’ai de l’affection pour le musicien mais que j’apprécie encore plus l’homme, toujours à l’écoute et présent…"

Marc Peillon
"La vie est faite de rencontres et d'imprévus… Tout au long de ce parcours, vous côtoyez certaines personnes avec qui vous pouvez avoir des affinités.
Moi, j'ai rencontré Jean-Louis en 1987. Au début, nos relations étaient purement professionnelles et, petit à petit, une amitié est née entre nous. J'ai découvert derrière cette carapace imposante un être sensible, qui n'était pas du tout sûr de lui et même complexé quand il jouait et cela par humilité… J'ai pu apprécier quelqu'un de profondément humain et droit, ce qui est à mes yeux le plus important dans la vie…
Cette amitié est devenue, au fil du temps de plus en plus forte, à tel point que nous sommes aujourd'hui, comme des frères ! (Cela ne nous empêche pas de nous dire les choses que nous pensons mais sans détour ni haine !)
C'est un musicien autodidacte mais avec une grande sensibilité. Il ne se prend pas au sérieux, en revanche il sait ce qu'il veut ! J'ai eu beaucoup de plaisir à travailler avec lui et je pense que c'est réciproque."

José Ruggeri